UNIVERSITE D’ETE 3 SEPTEMBRE 2022

Compte-rendu de l’atelier « Le harcèlement scolaire » animé par monsieur Thierry SORG, Equipe Mobile Académique de Sécurité ( EMAS) DDSEN 66

 

Le Harcèlement

IL existe plusieurs types de harcèlement : physique, psychologique, verbal, sexiste, les réseaux . C’est un problème de fond. Nous vivons dans une société superficielle, il faut faire avec et essayer de trouver des solutions. Sur une semaine il peut y avoir plusieurs types de harcèlement.

Où commence le harcèlement ?

En maternelle cela relèverait du côté psychologique et familial, il n’y a pas d’intervention du FAR, il faut faire appel aux psychologues. A partir de 10 ans, l’enfant est responsable de ses actes. Il sait s’il fait du bien ou du mal mais il ne sait pas que c’est du harcèlement.

De nos jours c’est le cyber harcèlement qui rentre à l’école commence à l’extérieur et les parents sont dépassés. Les Médias divulguent qu’il n’aurait lieu ou partirait de l’école et ce seraient aux enseignants de le résoudre. Alors qu’il commence aussi à l’extérieur dans les petits groupes, les quartiers, dans les clubs de foot par exemple…

Il faut savoir que des enfants de plus en plus jeunes vont sur des sites pornographiques et pensent que tout ce qui s’y passe est normal donc ils agissent de même dans leur vie amoureuse.

Le harcèlement existait déjà avant, mais sans réseau donc une fois rentré à la maison le harcelé était tranquille. De nos jours cela continue 24h/24h, il y a une augmentation du taux de suicides. Pour les parents il est très compliqué de détecter le harcèlement. Les profs devant 25 ou 30 élèves ont du mal à savoir qui se fait harceler.

Comment essayer  de résoudre ce problème ?

Est-ce que tout est permis ? Nous avons une rupture générationnelle avec le portable, il .faut expliquer aux enfants les inconvénients et leur dire d’être très prudents. En effet toutes les données peuvent être enregistrées à vie.

Si j’ai un doute, je le traite comme du harcèlement, dans le temps je vais voir si c’est du harcèlement ou non. Une solution rapide n’existe pas. Il faut convoquer les enfants un par un ce que fait le FAR, le harcelé et le harceleur. Il est important de réunir les parents individuellement pour désamorcer et gagner du temps . Ne pas incriminer les parents de l’enfant harceleur, les recevoir au moins trois fois, expliquer aux parents qu’il faut du temps ce sont des enfants, une sanction peut être mise en place proportionnelle à l’âge des enfants. Dans l’enquête d’autres personnes peuvent aider : le chauffeur de bus, la cantinière…

Un travail en équipe est nécessaire, une organisation interne doit se mettre en place. Etablir un protocole, pourquoi par exemple ne pas échanger sa classe pendant une heure pour la voir autrement. Surtout ne jamais rester tout seul : avoir recours au psy, au médecin, aux autres collègues, aux assistantes sociales, aux DDEN. car l’école ne peut pas résoudre tous les problèmes.

Faire comprendre à l’enfant qui dénonce qu’il n’est pas un mouchard, une balance mais qu’il aide son camarade à ne pas commettre d’acte malveillant.

Travailler en prévention à l’extérieur mais aussi quand on arrive à l’école.

Dans quelle société voulons-nous vivre ? Comment instruire les parents ?

Avec le FAR, tous les professeurs seront formés et ils seront ensuite des ambassadeurs pour gérer le harcèlement.

Un texte de loi récent de 2022 indique qu’il y a une responsabilité juridique du personnel enseignant et des parents s’il y a par exemple suicide.

 

Le rapporteur : Annie FOURNOLS , DDEN